Dans les pays où elle est autorisée, l’IVG est pratiquée dans de bonnes conditions sanitaires par des professionnel·le·s de santé. Les complications sont exceptionnelles.
Dans la mesure où elle est pratiquée dans de bonnes conditions sanitaires par des professionnel·le·s de santé, il n’y a pas de risque de stérilité à la suite d’une IVG.
Il peut arriver que la situation dans laquelle la personne a pris la décision d’avoir recours à une IVG soit difficile. Cela peut entraîner des sentiments contradictoires ou de la tristesse. Il ne faut pas oublier que des professionnel·le·s sont là pour accompagner et écouter. On peut se sentir triste après une IVG, mais ce n’est pas le cas pour toutes les personnes qui y ont eu recours. La majorité des femmes* se sentiront soulagées après leur IVG.
Le STP regroupe des troubles mentaux graves (dépression, risque suicidaire, etc.). Toutes les études menées montrent que l’IVG ne favorise pas la survenue de troubles psychiques chez les personnes qui n’en avaient pas auparavant.
La loi belge permet à une femme* mineure d’avoir recours à une IVG sans l’autorisation de ses parents. Chaque femme* dispose de son corps, elle est la seule à décider d’avoir recours ou non à une IVG.
Différentes enquêtes montrent qu’il n’y a aucun lien entre l’IVG et le cancer du sein.
Plusieurs raisons peuvent expliquer qu’une personne ait recours à l’IVG et même plusieurs fois au cours de sa vie : - le taux de fertilité varie d’une personne à l’autre,- les moyens de contraception ne sont pas efficaces à 100 %, - dans une relation hétérosexuelle, ce sont souvent les femmes* qui gèrent seules la contraception, - les femmes* sont fertiles chaque mois durant 35 ans en moyenne.
D’après la Commission nationale d’évaluation de l’IVG, en 2017, la tranche d’âge 15-19 ans représente 9 % des personnes ayant eu recours à l’IVG en Belgique.
Seule la femme* concernée peut décider de poursuivre une grossesse ou non ! Si une femme* est dans une situation conflictuelle avec sa famille ou son partenaire, elle peut en parler avec les professionnel·le·s des centres de planning familial. Les professionnel·le·s de santé devront être particulièrement vigilant·e·s aux situations de violences vécues par les femmes*.
La gestion de la douleur varie d’une femme* à l’autre, d’un moment à l’autre et va dépendre de plusieurs facteurs tels que la réactivité aux antidouleurs, le stress, le soutien de l’entourage, etc.