L’avortement est un droit fondamental. Il est autorisé par la loi belge, reconnu comme un acte médical et remboursé par les mutuelles.
Il existe autant de raisons d’avorter que de femmes* qui décident d’y recourir. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises raisons, seule la décision de la femme* concernée compte. Parce qu’une grossesse, qu’elle soit inattendue ou désirée mais impossible à poursuivre, peut être problématique, l’avortement fait partie des solutions.
L’immense majorité des femmes* se dit soulagée après une IVG. Malgré tout, il peut arriver que la décision de recourir à l’IVG puisse être douloureuse, culpabilisante, vécue comme un échec et conduise certaines à vivre cette situation dans la solitude. Les équipes des centres de planning familial accompagnent, écoutent et apportent leur soutien sans jugement aux femmes* qui le souhaitent.
* Ou toute personne enceinte.
Après avoir pris rendez-vous par téléphone, sur place ou par mail (pour certains centres)
Écoute de la demande, informations sur le déroulement d’une IVG et explications des méthodes. Si la femme* reçue en exprime le besoin, elle pourra échanger sur sa situation pour clarifier sa décision. Si nécessaire, l’acceuillant·e pourra également informer sur les aides possibles.
Le·la médecin peut apporter des compléments d’informations concernant l’IVG en précisant les examens à effectuer, le déroulement, la gestion de douleurs éventuelles, etc. Une échographie peut permettre au·à la médecin de confirmer, de dater la grossesse et, dans certains cas, d’éliminer le diagnostic d’une grossesse extra-utérine. Il est possible que des examens complémentaires soient prescrits (frottis, recherche du groupe sanguin, etc.). Jusqu’à 9 semaines d’aménorrhée (absence de règles), la femme* a le choix entre la méthode médicamenteuse et la méthode par aspiration. Au-delà de 9 semaines d’aménorrhées et jusqu’à 14 semaines, seule la méthode par aspiration reste possible.
Toute femme* majeure ou mineure a le droit de décider seule d’interrompre ou pas sa grossesse.
Elle doit être faite dans le mois qui suit l’IVG. Elle est très importante car elle est la garantie du bon déroulé de l’IVG. Si la femme* ressent le besoin d’échanger sur son IVG, elle pourra bénéficier d’un suivi dans nos centres. De même, si elle le souhaite, elle pourra obtenir des informations concernant la contraception.
* Pour les personnes mineures (moins de 18 ans) : il n’y a pas de spécificité.