Il s’agit d’une méthode non chirurgicale qui équivaut à une fausse couche. Cette méthode consiste en la prise de deux substances différentes, à 48 heures d’intervalle, qui provoquent l’expulsion du contenu de l’utérus. La première substance (mifépristone) bloque l’action de l’hormone nécessaire au maintien de la grossesse (la progestérone), favorise les crampes utérines, aide à l’ouverture du col de l’utérus et décolle le sac gestationnel. La seconde substance (misoprostol) se prend de 36 heures à 48 heures après la première, par voie vaginale, orale ou sublinguale. Le misoprostol va provoquer les crampes utérines et des saignements nécessaires à l’expulsion du contenu de l’utérus. Généralement l’expulsion se produit en moyenne dans les 4 heures mais il est possible qu’elle ait lieu plus tard (le misoprostol a une action de plus ou moins 48 heures).
Important : 36 heures après la prise de la première substance (mifépristone), des saignements plus ou moins importants peuvent survenir. Cela ne veut pas dire que l’expulsion se soit produite complètement. Il est donc indispensable de mener le protocole jusqu’au bout et de prendre la deuxième substance (misoprostol). La méthode médicamenteuse est sûre et efficace. Dans nos centres, il est possible d’être accompagnée tout au long de l’IVG de manière individuelle et personnalisée. Nos centres sont habilités à délivrer les substances nécessaires à une IVG médicamenteuse et à offrir un lieu et du personnel disponible le jour de l’expulsion. De même, un accompagnement téléphonique est envisageable en dehors des temps sur place. Une visite de contrôle est à prévoir dans le mois suivant l’IVG.
Cette méthode consiste en une aspiration du contenu utérin. Dans nos centres, elle est pratiquée sous anesthésie locale avec une préparation du col pour favoriser la dilation. L’ouverture du col de l’utérus est facilitée par l’administration d’un médicament :
Toute la procédure se déroule dans nos centres. L’anesthésie locale consiste en une infiltration du col de l’utérus et du myomètre. Ensuite, le·la médecin introduit une sonde, en passant par le vagin et le col de l’utérus, pour aspirer le contenu utérin. La durée de l’acte technique est d’une quinzaine de minutes. La personne pourra se reposer au centre le temps nécessaire. Une visite de contrôle est à prévoir dans le mois suivant l’IVG